La soirée de clôture de cette 19ème édition a été entamée par un sublime groupe polonais « Atom String Quartet », dans leurs compositions, ils puisent leurs inspirations dans les musiques latinos, irlandaises et espagnoles, sans toutefois renier leurs origines et en mettant en avant les accents du folklore polonais. Avec Atom String Quartet, le public a decouvert un son moderne et peu conventionnel qui ne laisse personne indifférent. Une 2ème partie était assuré par le grand « Juan Carmona » et son quintet qui dédièrent leur spectacle à feu « Paco de Lucia ». Le quintet du guitariste Juan Carmona a été rejoint par le luthiste marocain Nasser Houari et le chanteur algérien Rachid Toumi. Lors de cette clôture, l’omniprésence de Paco de Lucia a été ressentie au rythme de la guitare, sans pour autant s’éloigner du registre maroco-algérien, avec une reprise réarrangée de chansons telles que Chahlet Laâyani, Lamouni, ou Ayli Hyani.
Un petit paragraphe de « quid.ma » que j’ai aimé partager avec vous :
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Ce trio de rencontre a toujours été habitué à la fine recherche musicale. Nasser Houari parle de cette collaboration : « On joue ensemble aisément comme si on se connaissait depuis toujours. Il nous a suffi d’une demi-journée pour trouver le rythme et la musicalité du travail que nous produisons ce soir sur scène, en clôture. » Et Rachid Toumi d’ajouter : « le jazz permet une liberté rythmique alors que la musique arabe et andalouse permettent une liberté mélodique. C’est cette liberté qui est notre jazz à nous et notre manière de créer une certaine musicothérapie. » Dans cette collaboration, Juan Carmona n’est non plus à sa première participation en quête de découverte de sons différents qui restent proches à lui : « On parle la même langue, c’est la musique. Emotionnellement, la musique arabe, marocaine, algérienne, andalouse, n’est pas pour moi une musique étrangère. D’ailleurs, toute cette région a été un seul pays, dans une autre époque. »
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la rencontre de son quintet avec le duo marocain Houari/Toumi restera dans les annales du Jazz au Chellah comme l’une des meilleures prestations que ce dernier a jamais vues.
Du 17 au 21 septembre, s’est tenue la 19ème édition du festival Jazz au Chellah. Toutes les fusions possibles entre la musique jazz et les rythmes maghrébins se sont invitées sur scène, créant une alchimie dans l’atmosphère et répondant à l’appel d’une ode à la diversité.
C’est déjà la fin. Un grand merci au public pour la qualité d’écoute. Et un très grand Merci à toute l’équipe du Festival Jazz au Chellah pour cet évènement.
Bravo c’était un moment Magique comme d’habitude ! À la prochaine èdition.
Retour en images sur les live concert de la 5ème journée du Festival Jazz au Chellah :