Festival Timitar 2016 @ Agadir, Du 13 au 16 Juillet 2016

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Le Festival Timitar de Agadir, c’est quatre soirées riches pour réécouter ou découvrir les artistes Amazighs et les artistes du monde qui s’accordent pour créer des ponts entre les différents univers et faire corps avec la musique pour montrer le chemin aux futures générations. Le Timitar est aussi et surtout un événement où le public est, chaque année, fidèle au rendez-vous pour découvrir ensemble dans un esprit de fête et d’ouverture toutes les musiques d’ici et d’ailleurs.

La programmation de l’édition 2016 a été devoilé avec la presence de :

  • Cheikh Sidi Bémol, le compositeur de fusion entre modernité et tradition, chaabi, gnawi, blues, rock…
  • Le groupe incontournable Marocain, précurseur de fusion/Hayha Music, Hoba Hoba Spirit.
  • Du Blues Rock avec le musicien touareg nigérien, Bombino.
  • Du Reggae de la Cote d’Ivoire avec le grand Tiken Jah Fakoly.
  • Le retour de l’icone Kabyle algerienne, Idir.
  • L’icone Mauritanienne Malouma.
  • Et encors plus, decouvrez la programmation de cette édition :

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What Happened, Miss Simone ? // Un documentaire qui raconte la vie d’Eunice Maymon (Nina Simone)

J’ai regardé un documentaire produit par Netflix à propos de Nina Simone, la prêtresse de la soul comme elle était appelée, et je vous reviens aujourd’hui pour vous en donner mon avis.

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Ce documentaire raconte la vie d’Eunice Maymon, petite fille noir qui grandit en Caroline du Sud avec le rêve de devenir la première pianiste classique afro-américaine. Discriminée, elle ne réussit pas à réaliser son rêve et donc commence à chanter dans les cabarets. De là, son chemin vers la gloire. Elle a révolutionné la soul, le jazz, le blues, en ajoutant à ces musiques une influence classique : comme on le dit dans le documentaire, elle ordonne une musique libre et libérée en lui donnant la technique et la rigueur de la musique classique.

Grande artiste, sa vie ne se résume cependant pas qu’à cela : comme toute personne, Nina Simone avait ses démons. En premier lieu, son mari : à la fois s’aimant et se détestant, ils ne pouvaient vivre sans se détruire. Nina dit elle-même qu’elle aime la violence, aussi bien dans la guerre que dans l’amour. Et que c’est pour ça qu’elle aime son mari. Et cependant, elle le quitte, pour se réfugier au Libéria. Ce voyage n’est pas le seul fait de son mariage raté mais aussi de son engagement pour les droits civils des Noirs américains : participant au mouvement des Civil Rights aux côtés de Martin Luther King ou Malcolm X, d’auteurs, dramaturges et penseurs noirs les plus connus de l’époque, elle chante encore et encore pour demander le changement, l’égalité. Seulement ses chansons engagées sont censurées et, quand ses amis meurent les uns après les autres, elle part.

Diagnostiquée bipolaire et maniaco-dépressive sur le tard, sa vie a été marquée par sa maladie. Comme si, pour être un grand artiste (musicien, poète ou ce que vous voudrez), il faut souffrir de troubles psychologiques, une sorte de poète maudit contemporain. Bien sûr, que cela peut s’expliquer rationnellement, mais chacun a ses démons. J’ai ressenti que cette maladie prenait toute la place dans le documentaire, avec des effets d’annonce, de suspense. C’est peut-être voulu, comme la maladie prend de plus en plus de place dans la vie de l’artiste elle prend de plus en plus de place dans le documentaire.

Projet de sa propre fille, il ne s’agit pas ici d’encenser la chanteuse mais de la montrer dans toute sa véracité, aussi bien ses côtés positifs que ses côtés sombres. Toutes les archives, personnelles ou de la radio/télé, sont très importantes aussi : elles permettent de rendre vivante Nina Simone, de la ressusciter pendant une heure et demie environ. Sa voix est omniprésente, aussi bien par ses chansons et ses prestations sur scène, que par des enregistrements faits pour des interviews, des articles, des projets de biographie. Et quelle belle voix !

Je suis quand même un peu déçue que l’on ne nous montre pas plus que ça l’influence qu’elle a pu avoir sur la musique, les artistes qui sont venus après elle et qui s’en réclame, ou alors de façon très succincte. Au final, je vous le recommande, mais plus comme une introduction si c’est une artiste qui vous intrigue, une époque qui vous intéresse, une musique que vous appréciez. Dans le même état d’esprit, je suis interessé de voir le documentaire sur Amy Winehouse, je vous en parlerai peut-être plus en détail dans un autre article.

21ème Edition du Festival de Fès des musiques sacrées du monde, du 22 au 30 Mai 2015

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Du 22 au 30 Mai 2015, Fès abritera la 21ème Edition du Festival des Musiques Sacrées du Monde « Fès au miroir de l’afrique » :

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Chaque année, des musiciens du monde entier montent sur les scènes de la médina, et explorent des sonorités remontant parfois à la nuit des temps. Un bouquet de musiques spirituelles est proposé. Films et expositions viennent s’ajouter au programme.
Une célébration de la spiritualités, un dialogue des cultures et des religions, bref une façon de réconcilier les hommes… en musique. L’esprit de Fès, berceau spirituel du Maroc, cristallise bel et bien l’inspiration qui est à l’origine de la création de cet événement. Le festival a pour ambition de « mettre les arts et les spiritualités au service du développement humain et sociétal et du rapprochement entre les peuples et les cultures ». Belle initiative !
Ce festival jouit d’une excellente réputation. Il est aujourd’hui reconnu comme l’un des événements les plus importants de la scène musicale de Fès et même du Maroc.
Les concerts se déroulent sous le grand chêne des jardins du Batha, et des spectacles sont montés dans l’enceinte de l’envoûtant palais de Bab Makina.

Programmation très riche qui promet bien des surprises : Programme par ICI

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6ème édition du Festival Taragalte @ M’hamid El Ghizlane, du 23 au 25 janvier 2015

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La sixième édition du festival Taragalte sera organisée du 23 au 25 janvier prochain à M’hamid El Ghizlane (province de Zagora) sous le signe «Héritage du désert et musique du monde». Le festival Taragalte, ancienne dénomination de la région de M’hamid El Ghizlane, a pour objectif de revaloriser le patrimoine matériel et immatériel du désert en mettant l’accent sur les échanges interculturels et humains entre les différentes communautés sahariennes et le reste du monde, soulignent les organisateurs. Il s’agit d’une manifestation culturelle qui tend à favoriser la prise de conscience sur les nécessités du respect de l’environnement fragile du désert et permettre sa découverte, à mettre en valeur et promouvoir le patrimoine matériel et immatériel de la région de M’hamid El Ghizlane, à renforcer et à revaloriser les échanges culturels entre les différentes communautés sahariennes, ainsi que d’un vecteur de promotion du tourisme durable au Maroc, ajoute la même source dans un communiqué.

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À travers l’art, la musique, les ateliers, les expositions et les conférences, le festival, qui encourage et offre une plateforme pour le développement durable de la région, se tient chaque année à M’hamid El Ghizlane où se retrouvent des artistes et festivaliers du Maroc et du monde entier venus profiter de l’hospitalité et de la richesse culturelle des populations locales. Axé autour de différents thèmes notamment la protection de l’environnement, le festival se confirme d’année en année comme une véritable plateforme pour la valorisation et la promotion du patrimoine avec des répercussions concrètes et innovantes sur l’activité touristique en faveur du développement économique et humain. L’édition 2015 du festival Taragalte sera marquée par le lancement de la deuxième Caravane culturelle pour la paix qui poursuivra son parcours pendant les semaines suivantes du Maroc au Mali. Il s’agit d’une initiative créative soutenant le dialogue, les échanges culturels et la cohésion sociale dans la région du Sahel et du Sahara.

Fort de la réussite de l’étape pilote du projet Caravane culturelle pour la paix en 2014, les trois festivals initiateurs de ce projet (Festival Taragalte du Maroc, Festival au désert et Festival sur le Niger du Mali), réunis à Bamako le 13 septembre 2014, ont décidé d’élargir leur partenariat en créant un réseau de travail dénommé «Caravane culturelle Network» afin de mieux structurer leur coopération et d’assurer un succès total à l’édition 2015 de la Caravane culturelle pour la paix.

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Programme :

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Majid Bekkas Trio Live Concert @ Fondation ONA – Villa des Arts de Rabat, Le 16/07/2014

Majid Bekkas est un musicien marocain multi-instrumentiste, compositeur, professeur de chant, de oud, et de guitare classique. Il est également codirecteur artistique du festival jazz au Chellah à Rabat depuis 1996. Amateur des fusions entre la musique traditionnelle gnaoui et le blues afro-américain, il participe depuis quelques années à différents projets et festivals de jazz internationaux.

Surnommé « le magicien des rencontres », il revient aujourd’hui à une formule en trio composée du percussionniste Khalid Kouhen et du saxophoniste flûtiste belge Manuel Hermia.

« Ils sont comme moi, influencés par l’Inde et l’Afrique, l’Orient et l’Occident (…) il y a une réelle complicité qui s’est installée entre nous trois. » (Majid Bekkas)

Il retrouve l’authenticité qui a fait le succès de son premier album éponyme « African Gnaoua Blues » (IGLOO Records – 2002).

Créateur et brasseur de genres (jazz, blues, soul,…), Il partage régulièrement la scène avec nombre de musiciens virtuoses – Archie Shepp, Louis Sclavis, Joachim Kühn, Klaus Doldinger…

Son charisme sur scène, sa voix sensuelle de chanteur gnaoui et sa virtuosité prêtant à l’envoûtement et la transe, vous offriront le plus beau des voyages.

Musique et instruments séculaires – dont la force des musiciens tire une beauté extrême de la moindre note – créent l’espace et le temps. Puis un autre trajet se fait jour…celui du blues…les accords de jazz enchaînent…on est dans l’universalité.

Majid Bekkas est à l’African Gnaoua Blues ce que Fela Anikulapo Kuti est à l’Afrobeat. Créateur d’un genre musical, ambassadeur depuis 40 ans de cette musique gnaouie métissée au jazz et au blues africain. Il vient présenter son dernier album « Al Qantara » avec son Afro-Oriental Jazz Trio.

Il a assuré l’ouverture des Nuits de ramadan 2014/1435 à Rabat (Organisé par l’institut Français du Maroc), avec son Trio qui se compose de Khalid Kouhen et Manuel Hermia. Il a ramené le public present dans un voyage spirituel, Afro-Oriental, Afro-Gnaoua Jazz.